Lettre d’information du mois d’octobre

Lettre d’information N°5

Bonjour à toutes et à tous,

Et voici votre désormais habituelle lettre d’informations du mois !

Au menu : les nouveautés locales à retrouver en magasin, l’agenda du mois d’octobre, la découverte d’un projet de ferme bio que nous soutenons, nos quelques pistes pour faire face à l’inflation, les titres restaurant…

Nous espérons que la rentrée ou les vacances, pour celles et ceux qui les prennent en décalé, se sont bien passés. Coté COOP, la rentrée a été sportive avec une fréquentation en hausse !

Si la route reste encore longue (et que le chrono continue de tourner) jusqu’à atteindre un équilibre économique viable pour le magasin, vous toutes et tous, en venant faire vos courses chez nous, nous montrez que tout est possible.

Nous essayons d’adapter le magasin au maximum à vos besoins et à vos envies, avec toujours plus de local, de vrac, des hausses tarifaires les plus contenues possible, et toujours de la bonne humeur et de la chaleur humaine !

Comme chaque mois, nous réitérons l’importance de faire davantage connaître le magasin. Le bouche à oreille diffusé par nos client·es enthousiastes est notre meilleur atout pour cela ! Mille mercis à vous 🙂

Coté animations, réservez votre samedi 8 Octobre, nous organisons une journée festive au magasin, qui se clôturera par un concert en terrasse ! (cf. agenda plus bas). Il ne reste qu’à espérer que le beau temps soit avec nous 😉

Bonne lecture et à très bientôt à La COOP !

Situer nos partenaires locaux

Voici une carte situant nos partenaires locaux pour les produits frais (qui déjà n’est plus à jour des nouveautés de Septembre !). Nous préparons celle des produits d’épicerie, traiteur et vrac.
🥕 Ce sont 40 producteurs et productrices du coin qui nous livrent le fruit de leur travail au magasin !

😍 Sur Saint-Quentin, vous ne trouverez nulle part ailleurs autant de produits locaux et bio qu’à La COOP Villaroise !

Quel beau projet !

Il nous tient à cœur de soutenir l’installation de nouvelles fermes bio, et encore plus quand il s’agit d’ami·es, résident·es il y a peu encore à Guyancourt.

A 2 heures de Guyancourt, en Normandie, Alice et Aldric s’installent sur un terrain de 3 hectares pour cultiver en bio des plantes aromatiques et médicinales, le tout en traction animale. D’ici fin 2023, les produits de la ferme (plants d’aromatiques, tisanes simples et mélanges, en sachet et vrac…) seront disponibles à La COOP Villaroise !

Alors, si comme nous vous souhaitez soutenir ce projet, une campagne de financement participatif est ouverte. Retrouvez toutes les infos en cliquant sur ce lien. Merci pour eux !!

Inflation : quelles solutions ?

Comme tout le monde, La COOP subit aussi l’augmentation du prix des dentées alimentaires.

Voici quelques informations et partis pris que nous souhaitions partager avec vous.

Bio vs. Conventionnel : selon l’étude de l’association Famille Rurale publiée cet été et portant sur les fruits et légumes, le panier moyen en conventionnel (produits non bio) a augmenté de 11% sur 12 mois, soit 3 fois plus qu’en bio. Ceci est principalement dû au fait que les produits bio sont beaucoup moins énergivores et consommateurs de chimie que les produits conventionnels.

Augmentation des prix en magasin : le vrac et les produits bruts frais et secs étant globalement bien meilleurs pour la planète et pour notre santé, La COOP Villaroise a fait le choix d’absorber tout ou partie des hausses tarifaires sur ces produits. Nous avons réduit nos marges sur ces produits de 2 à 4 points en moyenne. A La COOP, sachez aussi que le vrac est 20% moins cher que son équivalent emballé. C’est la raison pour laquelle nous continuons de développer cette offre, comme récemment avec le dentifrice (photo ci-dessus), et bientôt avec le sel, les graines de pavot, le fromage blanc etc.

Prix coûtants : vous le savez, depuis la rentrée, nous proposons 40 produits à prix coûtant, contre 30 auparavant. D’ici la fin d’année, nous envisageons d’augmenter l’offre à 50 produits. Par exemple, notre huile d’olive vierge extra est proposée à 6,70€ le litre.

Marchés financiers vs. local : une bonne partie de nos producteurs locaux, travaillant en direct avec leurs partenaires et les magasins, subissent nettement moins les effets délétères de la spéculation réalisée sur les matières premières alimentaires à la bourse de Paris, de Londres ou New-York. Ainsi, leurs prix sont nettement moins volatiles, et souffrent d’une inflation souvent bien moindre. Travailler en direct, en circuit court, le plus possible en dehors des marchés financiers et des vautours qui y “travaillent” nous semblent être une solution d’avenir à développer !

Chèques déjeuner : pour ou contre ?

Nous vous en avions parlé le mois dernier, et plusieurs d’entre vous sont venus nous trouver en magasin pour poursuivre les échanges de vive voix.

Notre décision a été prise. D’ici quelques semaines (nous vous communiquerons la date exacte en magasin), nous accepterons les titres restaurant sur notre offre traiteur et snacking. Tous les autres produits vendus en magasin ne seront pas éligibles.

Nous faisons également le choix de ne pas augmenter les prix sur l’offre traiteur et snacking, pour ne pas pénaliser nos client·es qui ne bénéficient pas de titres restaurant.

Nous feront un premier bilan dans quelques mois et nous vous en informerons !

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Rappel des infos transmises le mois dernier

Saviez-vous que les sociétés émettrices des titres déjeuner nous prélèvent 5% du montant de nos ventes réalisées avec leur titres ? Et qu’elles mettent jusqu’à 2 mois à nous rembourser ce que les client·es ont payé ? Sans compter tout le travail administratif, de relance et de contrôles que cela représente. Les entreprises qui le proposent à leurs salariés profitent également de remises fiscales particulièrement intéressantes.

Sous couvert d’augmenter le pouvoir d’achat des bénéficiaires, cette pure invention capitaliste représente un véritable pactole pour les sociétés émettrices, au détriment des commerçants, du contribuable mais aussi des salariés bénéficiaires à qui l’employeur impose de dépenser une partie de leur salaire d’une certaine manière.

Alors que devons-nous faire ? Faut-il augmenter tous nos prix pour financer cette charge ? Et faire payer plus cher celles et ceux qui n’ont pas accès à ces titres ? A La COOP, nous avons déjà fait le choix de proposer d’autres solutions, universelles et solidaires, telles que Les Essentiels à Prix Coûtant.

Nous pensons qu’il nous faut tout faire pour sortir de ce système économique injuste et mortifère. Nous le comprenons chaque jour un peu plus : il nous mène droit dans le mur, que ce soit socialement comme écologiquement.