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La COOP Villaroise

La COOP Villaroise

Magasin bio et coopératif à Guyancourt

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Lettre d’information de Mars 2024

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Lettre d’informations N°21

Bonjour à toutes et à tous,

 

Le printemps arrive à grand pas ! Pour celles et ceux qui ont un jardin, un balcon ou une jardinière en bordure de fenêtre, il est temps de démarrer vos semis. Samedi 16 mars, nous invitons Hervé, maraîcher en bio à Magny-Les-Hameaux qui répondra à toutes vos questions sur les semis ! Cf. l’agenda ci-après.

 

 

De plus, à compter du 1er mars

3 sachets de semences Kokopelli achetés à La COOP =  1 sachet de fleurs mellifères offert !

(voir photo ci-dessus)

 

 

Découvrez aussi nos nouveautés vrac et locales : 

3 producteurs locaux supplémentaires ont rejoint les étagères de La COOP ce mois-ci !!

 

 

On nous dit parfois que nos lettres d’informations sont longues, bien qu’intéressantes, et que nous pouvons sortir de notre rôle de commerçant sur certains partis pris politiques que nous vous partageons. C’est vrai, nos lettres sont longues. Trop longues peut-être. Mais nous sommes des militant·es avant d’être des commerçant·es, et La COOP est en effervescence permanente 😄

 

 

Créer un magasin bio coopératif et indépendant (hors franchise) en 2022, en pleine crise de la bio, a été un choix militant. S’implanter en ville et non en zone commerciale a été un choix militant. Proposer 60 produits de base à prix coûtant a aussi été un choix militant. Tous nos choix quotidiens sont militants, et de fait politiques au sens premier du terme. Nous œuvrons toutes et tous à La COOP, avec et grâce à vous, pour faire bouger les lignes, créer de la coopération locale, du lien, de l’entraide. Car finalement, dans un monde où la compétition, l’argent et le pouvoir semblent être l’alpha & l’oméga, pour nous en tant que personnes, La COOP est le socle sur lequel nous prenons appui pour imaginer et développer des projets alternatifs, humains et porteurs de sens. Cela vaut bien quelques lignes de plus 😄

 

 

Bonne lecture et à très bientôt à La COOP !

 

 

L’équipe de La COOP Villaroise

Antoine, Caroline, Hélina, Loreena, Mathieu, Noémie et Vincent

 

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Les nouveautés locales et vrac

En février, nous avons eu le plaisir d’intégrer trois nouveaux producteurs locaux !

 

 

✅ Les yaourts en format 400G (bocal verre) issus de la laiterie urbaine et artisanale de Fromaville, située à Saint-Ouen en Seine-Saint-Denis (93). Une recette nature et une autre au sésame : un délice en plus d’être très original, témoigne Noémie qui s’est empressée de les goûter ! Les laits utilisés proviennent également de fermes bio d’Ile-de-France.

 

 

✅ Les 4 recettes de mueslis et granolas de Natifood (photo ci-dessus), fabriqués dans les ateliers de Paris et de Maurecourt (78). Des recettes naturellement sans gluten, très croustillantes, 100% bio et issues du commerce équitable pour les ingrédients exotiques (coco, banane, sucre non raffiné).

 

 

✅ Les savons et shampoings solides et en vrac de Bubble for Earth (photo ci-dessous). L’atelier de production est situé à Soisy (Val d’Oise) à 45 KM de La COOP. Des parfums originaux qui donnent envie de retourner sous la douche, pour des produits certifiés Nature & Progrès (le top en matière de bio). Le coup de cœur de Mathieu !!

Côté vrac, nous avons le plaisir de vous proposer désormais les tartares d’algues classique de Bord-à-Bord, récoltés à la main et cuisinés en Bretagne, à Roscoff. Un délice à tartiner et manger tel quel sur du pain ou à intégrer dans une salade ou sur un steak végétal par exemple, comme condiment.

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Bio, local et extra frais !

Sève de bouleau locale récoltée la veille de la livraison à La COOP, lait cru entier en bouteille consignée issu d’une petite ferme bio et locale (7 vaches), œufs locaux extra frais*, pains au levain local et artisanal cuit au four à bois, légumes locaux récoltés, selon les cas, entre 12h à 48h seulement avant qu’ils ne vous soient proposés à la vente en magasin…

* extra frais pour des œufs signifie pondus il y a moins de 9 jours au moment où vous les consommez. Quand nous les recevons à La COOP le mercredi, les œufs ont été pondus 48h plus tôt.

 

 

Nous sommes fiers de vous proposer toujours plus de produits locaux et extra frais, comme on n’en trouve plus nulle part, ou presque. La COOP se différencie aussi sur ce type de services. Il est vital de sortir de l’uniformisation des offres (marque distributeur à tout-va, grandes marques nationales) et de valoriser autant que possible celles des producteurs·rices qui travaillent près de chez nous.

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Magasins bio : quelles stratégies face à la crise ?

Les chiffres viennent de tomber : en 2023, 298 magasins bio ont fermé en France, après une année 2022 déjà désastreuse (254 fermetures). Biocoop, la mastodonte du secteur avec ses 740 magasins franchisés, en a perdu 25 en 2023. La Vie Claire en a perdu 47. Biomonde n’échappe pas non plus à la crise avec 8 fermetures. Certaines enseignes sont en procédure de redressement judiciaire, comme Naturéo, qui détient notamment un magasin à Magny-Les-Hameaux. Un grand ménage est en train de s’opérer, sur fond de baisse de la consommation de produits bio : -10% en 2022 et -1,5% en 2023. 2024 devrait être l’année où le marché se stabilise enfin, depuis la sortie de crise du COVID-19. Source : Bio Linéaire.

 

 

Chez Biocoop, dont le comité de direction n’est plus composé que d’anciens patrons de Carrefour, Auchan & Co, on vise un maillage complet du territoire français, façon grande distribution : 1 magasin doit être installé à moins de 15 minutes de chaque habitant en France (en savoir plus). On développe aussi tout azimut une offre en marque distributeur (historiquement un « gros mot » chez les magasins pionniers de Biocoop – cf. le livre de Claude Gruffat, ancien Président de Biocoop) avec pour objectif de générer 35% des ventes (en savoir plus). Et pour alimenter cette croissance, un budget colossal est dépensé depuis quelques années en spots publicitaires TV, radios et web.

 

 

Pire encore, surfant sur les manifestations récentes du monde agricole, Biocoop a lancé une opération de communication : des promos de 15% en magasin pour soutenir les producteurs français. Des promos pour soutenir ?… Pourquoi pas, dès lors que c’est Biocoop qui les finance. Le témoignage du maraîcher ci-après, recueilli en février pendant les manifestations, semble malheureusement évoquer le contraire.

Où nous mèneront de telles stratégies commerciales ?

 

 

Un exemple récent et affligeant s’est passé à La Trinité-Sur-Mer (Morbihan), petite ville de 1 600 habitants où Mathieu passe ses vacances depuis toujours. Un magasin Biocoop y a ouvert ses portes en 2021, là où existait déjà un magasin bio indépendant et historique. Résultat : le magasin indépendant a coulé et a fermé boutique. Soit. Mais le plus révoltant est que le magasin Biocoop a lui aussi fermé, à peine un an après après son ouverture. Résultat : il n’y a plus de magasins bio à La Trinité-Sur-Mer… De telles stratégies prédatrices sont catastrophiques pour le marché de la bio, ses producteurs et pour ses clients.

 

 

Vous partager ces informations sur Biocoop nous vaudra sûrement de recevoir à nouveau un courrier de menace de leur service juridique. Qu’à cela ne tienne. Ces informations sont publiques et factuelles. En tant que « leader », cette enseigne se doit d’être exemplaire. Elle a une responsabilité plus importante que les autres vis-à-vis de la bio en France. La nôtre est de rester vigilants concernant leurs pratiques.

 

 

Chez Les Comptoirs de La Bio, récemment racheté à 100% par Intermarché (en savoir plus), la stratégie consiste à développer et optimiser les centrales d’achat et, eux aussi, leur marque distributeur. Même logique prédatrice que chez Biocoop : en 2022, un magasin a ouvert ses portes à Voisins-Le-Bretonneux à 50 mètres à peine du magasin La Vie Claire… On marche sur la tête.

 

 

Pour lutter contre la crise du bio, les leaders du secteur emploient les stratégies de la grande distribution. Avons-nous la mémoire si courte au point d’oublier que la raison d’être des magasins bio spécialisés est justement de proposer un modèle alternatif à la grande distribution ? Il y a fort à parier que ces enseignes finiront par en payer les pots cassés, en premier lieu par la perte de leur clientèle militante et informée. Il faut juste espérer qu’elles n’entraînent par tout le marché et ses valeurs dans leur chute.

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