Lettre d’informations N°13

Bonjour à toutes et à tous,

 

Il semble que le grand beau temps s’installe par ici !! Et c’est tant mieux, car on hâte de ressortir la terrasse dans sa totalité et de vous retrouver à y prendre un verre ou déjeuner !

 

Le mois de juin est encore riche en animations en magasin.

Si Thibault de la marque de produits de la ruche Ballot-Flurin (la marque préférée de Mathieu, dont nous avons désormais quasiment toute la gamme) revient vous conseiller en magasin vendredi 9 Juin, c’est le samedi 10 Juin que La COOP sera de nouveau « the place to be » ! 

On vous laisse consulter l’agenda juste après 😃

 

Nous sommes aussi ravi·es de vous annoncer que Loreena et Antoine ont rejoint officiellement l’équipe sociétaire de La COOP en Mai ! 
Tous deux sont non seulement salarié·es,  mais désormais aussi co-propriétaires et 
co-décisionnaires au sein de notre coopérative !

 

Retrouvez enfin nos nouveautés vrac et locales, notre recette pour faire votre chantilly maison (sans la rater, c’est Caroline qui le dit !), et nos tribunes politiques en fin de lettre d’information : sont à l’honneur ce mois-ci le poireau (et son prix astronomique en grandes surfaces) et la décision invraisemblable prise début mai par le Ministère de l’Agriculture en faveur des pesticides, toujours et encore…

 

Bonne lecture et à très bientôt à La COOP !

­
­

La COOP s’agrandit !

😍 Antoine et Loreena deviennent officiellement associé·es de La COOP Villaroise, aux côtés de Caroline, Noémie, Mathieu et de notre collectif de soutien Les Symbiotes.


📍 Le jeudi 25 Mai s’est tenu une AG extraordinaire de La COOP Villaroise. Deux principaux points étaient à l’ordre du jour : statuer sur les candidatures au sociétariat de Loreena et Antoine (votées à l’unanimité !) et sur le démarrage des contrats de travail et de la rémunération de Caroline et Mathieu (également votés à l’unanimité !). Grâce à vous toutes et tous, nos client·es, nous pouvons nous permettre de commencer à nous rémunérer… Prochaine étape : le contrat de travail et le démarrage de la rémunération de Noémie, dans quelques mois si tout va bien !

 

À cette occasion, c’est Catherine – à droite sur la photo, entre Antoine et Noémie – qui a représenté Les Symbiotes, en sa qualité de membre du collège solidaire de l’association.

­

Les nouveautés vrac & locales

Deux nouveautés vrac s’ajoutent ce mois-ci à notre offre :

🔸 Des blocs de véritables savons d’Alep, vendus au poids (210g environ le bloc)

🔸 Du liquide de rinçage pour lave-vaisselle, suite aux demandes de plusieurs d’entre vous.

 

Comme toujours à La COOP, ces produits sont 15 à 25% moins chers que leurs équivalents emballés.

 

Côté produits locaux, pas de nouveaux fournisseurs ce mois-ci, mais des extensions de gammes existantes avec notamment les premiers flacons d’eaux florales de l’Herbier d’Elsa, dont les matières premières ont été cultivées et transformées par Elsa, paysanne herboriste, à Feucherolles, à 15 km du magasin. Quelques nouvelles tisanes et un nouveau miel de fleurs local ont également fait leur apparition ce mois-ci à La COOP.

 

Et on vous réserve une petite surprise pour le mois de Juin ! Indice : il s’agit de produits très appréciés durant l’été !…

 

Comme toujours, n’hésitez pas à nous remonter vos envies et vos idées pour enrichir nos offres de produits locaux et/ou vrac ! On trouvera toujours de la place pour ça 😃 !

­

Réservez votre pain sans gluten

Comment réserver vos pains sans gluten du Petit Minotier ?
 

Nous recevons ces pains frais et artisanaux un mercredi sur deux, à partir de vos commandes. 
Lorsqu’une commande est ouverte, nous avertissons par courriel (et non plus par SMS) les personnes intéressées. Faites-nous savoir si vous souhaitez recevoir l’information !


Vous pourrez ensuite nous adresser votre commande en magasin (au rayon boulangerie) ou par retour de courriel. Si vous ne connaissez pas encore les produits du Petit Minotier, vous pouvez découvrir tous ses pains et viennoiseries, et leur composition en toute transparence sur son site internet : https://www.le-petit-minotier.fr/categories

­
­

Une chantilly maison…

… avec nos fruits rouges de saison !

Saviez-vous que la chantilly prête à l’emploi n’existe pas en bio ? La raison est simple : ces produits utilisent un gaz toxique, le protoxyde d’azote, comme propulseur. Il est interdit en bio.

 

Alors on ne mange pas de chantilly avec nos délicieuses fraises bio dont la saison démarre tout juste ?

 

Tatata !! À La COOP, on vous propose les ingrédients dont vous avez besoin pour faire la vôtre : crème fraiche liquide, préparation Fix’Bio, sucre vanillé. Et le tour est joué !

 

La recette : fouettez 250ml de crème fraîche liquide bien froide pendant deux minutes. Ajoutez 1/2 sachet de Fix’Bio, 20g de sucre en poudre et 1/2 sachet de sucre vanillé (en option). 
Continuez de fouetter jusqu’à obtenir une consistance ferme et onctueuse. Conserver au réfrigérateur… ou déguster immédiatement ! 😉

­

Guide 2023 Manger local à SQY

Le guide 2023 Manger Local à SQY a été actualisé. La COOP Villaroise y figure désormais !
 

Pour tout savoir sur notre offre locale, découvrez la carte sur notre site web (et ci-dessous). Elle sera également affichée très bientôt en magasin.

 

Télécharger le guide « Manger Local à SQY », en cliquant ici.

­
­
­

Les poireaux ont bon dos…

En avril, nous vous indiquions que nos fruits et légumes, à 30% issus de fermes locales, étaient en moyenne 23% moins chers qu’en grande surface (voir ici notre relevé de prix comparatif).

 

Pourquoi un tel écart ?

La grande distribution fait 70% de marge quand on en fait 30%

­

Food Story a réalisé une enquête pour comprendre de quoi est composé le prix d’un poireau bio en grande surface (voir la vidéo ici).

 

Julien est un producteur de poireaux bio.

 

Ses poireaux bio lui coûtent en moyenne 30% de plus à produire que des poireaux conventionnels. Plus de main d’œuvre est requise et la densité de poireaux doit être réduite à l’hectare pour éviter les maladies. En bio, les poireaux ne sont pas protégés par les pesticides de synthèse qu’on retrouve en agriculture dite « conventionnelle ».

Julien vend ensuite sa production à un grossiste local, intermédiaire entre lui et les magasins. Le grossiste réalise les contrôles qualité, le nettoyage des produits et organise les livraisons, en l’occurrence vers des magasins Carrefour de la région d’Évreux dans ce reportage.

 

Julien vend 1,80 € le kg de poireaux à son grossiste. Le grossiste vend 2,60 € le kg de poireaux aux magasins Carrefour. Et enfin, Carrefour vend… 4,50 € le kg de poireaux à ses client·es. Carrefour réalise donc une marge de plus de 70% dans cet exemple.

 

En mars (pleine saison), nos poireaux locaux étaient vendus à La COOP 3,23€ le kg, soit 28% de moins que ceux de Carrefour (ce qui a été confirmé par les relevés que nous avions réalisés en grande surface à ce moment-là, retranscrits dans notre étude comparative). À La COOP, nous faisons en moyenne 30% de marges sur nos fruits & légumes.

 

La bio chère n’est pas une fatalité, au moins en ce qui concerne les fruits & légumes. Les grandes surfaces semblent entretenir l’image d’une bio chère en bonne partie du fait des marges qu’elles pratiquent.

­

L’État à la rescousse des pesticides

À La COOP, nombre de décisions publiques nous étonnent, parfois nous irritent. Celle-ci, prise par Le Ministère de l’Agriculture, nous révolte.

 

Début Mai, le Ministère de l’Agriculture ordonne aux agents de l’Office Français de la Biodiversité (OFB, le gendarme de l’environnement) de ne plus contrôler les arboriculteurs sur leurs usages de pesticides qui, en théorie, sont soumis à des limites quantitatives et des horaires et conditions d’épandage bien précis. En résumé : l’État, « conseillé » par la FNSEA, le syndicat agricole productiviste majoritaire, autorise certains à désobéir impunément aux lois qu’il a lui-même établies (en savoir plus).

 

Faut-il rappeler que les pommes, en agriculture conventionnelle, sont déjà parmi les fruits les plus aspergés de pesticides ? Une pomme non bio reçoit plus de… 35 traitements chimiques (35, vous avez bien lu !) au cours de sa vie. Source : Greenpeace France – en savoir plus. C’est d’ailleurs la raison pour laquelle il est nécessaire de peler les pommes non bio avant de les manger, pour limiter l’ingestion de résidus de pesticides en tout genre.

Que va-t-il se passer lorsque ces produits arriveront sur le marché ? 

 

On aura de nouveau des campagnes nationales de rappel de produits pour présence de résidus de pesticides au-delà des seuils réglementaires, à l’instar de celle organisée en février 2023 chez Grand Frais concernant des oranges (voir ici la campagne officielle de rappel). À moins que l’État ne passe là aussi outre les seuils sanitaires définis…

 

Entre temps, la biodiversité se sera effondrée encore un peu plus (abeilles, insectes, vers de terre…).

 

Comme à son habitude, l’État fait passer en premier les intérêts économiques d’une minorité puissante, accentuant toujours plus la vitesse à laquelle ils emmènent une grande partie du vivant vers son extinction.

 

« Quand le dernier arbre aura été abattu – Quand la dernière rivière aura été empoisonnée – Quand le dernier poisson aura été péché – Alors on saura que l’argent ne se mange pas. »  Geronimo

­
­
­
­