Aller au contenu
La COOP Villaroise

La COOP Villaroise

Magasin bio et coopératif à Guyancourt

  • Accueil
  • Où nous trouver
  • Bio, local et… 20% moins cher !
  • Tribunes
    • Pourquoi choisir un magasin indépendant ?
    • En quoi la bio est-elle concrètement meilleure ?
    • Les capitalistes détruisent la bio
  • Actualités
    • Janvier 2026
    • Décembre 2025
    • Novembre 2025
    • Octobre 2025
    • Septembre 2025
    • Juillet 2025
    • Juin 2025
    • Mai 2025
    • Avril 2025
    • Mars 2025
    • Février 2025
    • Janvier 2025
  • Les Symbiotes
  • Nos produits
    • Carte de nos producteurs locaux
    • Nos pains locaux au levain
    • Autres produits biologiques

Lettre d’information de Janvier 2026

Afficher dans le navigateur

Afin de permettre à l’équipe de se reposer un peu, le magasin sera fermé les 3 premiers lundis de janvier, jusqu’au lundi 19 janvier inclus. Nous serons ouverts aux horaires habituels tous les autres jours de la semaine. Merci pour votre compréhension.

Lettre d’informations N°41

Bonjour à toutes et à tous,

 

Comme promis, cette dernière lettre d’informations de l’année est une lettre spéciale concernant notre bilan 2025 et nos perspectives pour 2026.


Nous en profitons également pour vous faire découvrir une des AMAP1 de Guyancourt, celle du quartier des Saules, dont Jean-Luc, le maraîcher, est producteur occasionnel pour La COOP Villaroise et le conjoint de notre Fanny !


Il ne nous reste plus qu’à vous souhaiter de très belles fêtes de fin d’année et vous transmettre tous nos meilleurs vœux pour 2026 !


L’équipe de La COOP Villaroise

Antoine, Fanny, Hélina, Lisandre, Lukas, Matéo, Mathieu, Noémie et Vincent


1 AMAP Association pour le Maintien d’une Agriculture Paysanne

­
­

Bilan 2025 et perspectives 2026

Vous le savez, La COOP Villaroise est une société coopérative (SCOP) indépendante. Notre magasin se veut le plus ouvert et transparent possible envers ses clients et l’ensemble de ses partenaires. Vous qui êtes partie prenante de l’aventure, à nos côtés depuis presque 4 ans ! C’est toujours un plaisir de vous partager les coulisses du magasin et notamment sa santé économique et ses projets, comme nous avons pu le faire dans notre livret édité en Mai dernier, à l’occasion des 3 ans du magasin (photo ci-dessous). Il nous reste encore quelques exemplaires en caisse si vous ne l’avez pas encore eu !

Bilan Commercial 2025


2025 a signé le retour de la croissance des ventes de produits bio en France. La saignée de ces 4 dernières années est enfin stoppée. Rappelons que plus d’un magasin bio sur 5 a fermé en France en 4 ans… Toutefois, les surfaces cultivées en bio sont toujours orientées à la baisse (elles ne représentent plus que 10% de la surface agricole française, en baisse de 4% vs. 2022, en savoir plus ici), du fait de désengagement massif des aides de l’État et de l’Europe, qui flèchent encore plus qu’avant les subventions publiques vers les immenses exploitations de l’agriculture conventionnelle, au détriment de la bio en général et des petites fermes paysannes en particulier. Le travail de lobby de la FNSEA, le syndicat de l’agro-industrie intensive, est malheureusement puissant.


A La COOP Villaroise, nous avons bien senti ce regain de confiance envers la bio. Alors que nous ciblions une croissance de +14% pour 2025, nous terminons l’année à +24%. C’est fabuleux !! Nous avons réalisé un chiffre d’affaires de 1,4 millions d’euros, ce qui est très bien pour un jeune commerce indépendant de notre taille. A titre de comparaison, le magasin Pleinchamp de Montigny, ouvert en 1997 et évoluant sous la franchise Biocoop, a réalisé un chiffre d’affaire de 2,7 millions d’euros en 2024, et a probablement dépassé les 3 millions en 2025 (source : société.com). Il dispose d’une surface de vente 30% supérieure à la nôtre.

Toutefois, nous conservons encore un résultat net négatif (-50 000 €), du fait de nos dettes et de notre politique salariale volontariste (recrutements par anticipation, versement de primes et hausses de salaires). Pour ouvrir le magasin en 2022, nous avons dû investir 620 000 €, dont 400 000 € ont été constitués par un emprunt bancaire auprès de La Nef (banque coopérative éthique que nous vous conseillons, en savoir plus). Cela nous a permis de réaliser tous les travaux et d’acheter tout le mobilier (frigos, chambres froides, meubles en magasin…). Il nous reste encore 3 ans de remboursement, à hauteur de 67 000 euros pas an. Ce montant est colossal pour un commerce de notre taille. La bonne nouvelle est que dans 3 ans, et sûrement même avant, nous deviendrons bénéficiaire, enfin. En attendant, il faut tenir ! Nous devons consolider notre développement économique tout en poursuivant la réalisation du projet politique du magasin.


Nous vous adressons donc un immense merci pour votre fidélité et votre confiance, ainsi que pour tous vos encouragements et vos remarques bienveillantes que vous nous faites tout au long de l’année et qui, soyons honnêtes, sont essentielles pour nous.

Notre croissance de 2025 a été réalisée pour moitié grâce à l’envolée de nos ventes de fruits & légumes, qui ont bondi de 40%, rien que ça, en 2025 ! Ce rayon requiert énormément de travail car nous sommes très exigeants envers nous-mêmes pour vous proposer une offre la plus variée, locale et fraîche possible. Et sur ces 3 critères, vous êtes nombreux à mesurer la différence flagrante entre notre rayon et celui des autres magasins bio.


Concernant nos prix et la profondeur de notre offre, locale notamment, les seuls critères quantitatifs où nous pouvons démontrer factuellement notre différence, notre dernier relevé comparatif de Novembre 2025 montre que nos confrères franchisés de SQY sont beaucoup plus chers que nous : +8% pour La Vie Claire, +10% pour Biocoop et +31% (sic!) pour Les Comptoirs de la Bio (voir le relevé comparatif complet sur notre site web ici et le tableau de synthèse ci-dessous).

Début 2026, nous avons même prévu d’agrandir notre rayon Fruits & Légumes, qui devient étroit…


Bilan humain et coopératif


En 2025, l’équipe s’est étoffée avec l’arrivée en renfort de Matéo à temps plein, et de Lisandre en alternance. Nous avons passé un premier cap dans notre vie coopérative avec nos séminaires d’équipe trimestriels que nous réalisons depuis un peu plus d’un an désormais : 3 à 4 heures durant lesquelles nous prenons le temps d’échanger tous ensemble sur tout ce qui fait notre quotidien en magasin, tant humainement que de façon plus opérationnelle (cf. photo ci-dessous, Novembre 2025). 


La vie coopérative au sein de l’équipe va se renforcer en 2026, pour donner les moyens et intégrer davantage chacun dans les processus décisionnels du magasin : décisions d’investissement ou de recrutement, stratégie commerciale, projets et partenariats internes et externes etc.


Au quotidien, malgré la fatigue et l’éternelle course après le temps quand on a un magasin qui fait de tels niveaux de croissance, l’équipe a toujours grand plaisir à travailler ensemble. Et niveau ambiance en magasin ça se voit, puisque vous nous le dites très souvent aussi !


Mais disons-le, notre métier est intense et parfois épuisant. On ne se doute pas de la masse de travail et du niveau de charge mentale que cela implique de tenir (correctement) un magasin bio indépendant, de le faire vivre et d’être toujours, autant que possible, souriant et accueillant pour chacun de nos 2000 clients réguliers. Quand on est aux 35h, c’est déjà éprouvant. Alors imaginez quand on atteint les 50 heures (ce qui est souvent le cas pour Fanny, Mathieu et Noémie qui sont les cogérant·es du magasin) et lorsqu’on a le plus grand mal à s’octroyer nos 5 semaines de congés payés sans mettre en difficulté le reste de l’équipe en magasin. Mais c’est le jeu, on l’accepte volontiers car ce métier, nous avons la chance de l’avoir choisi et façonné à notre idée, et il nous procure un vrai épanouissement en cochant toutes les cases de nos convictions sociales, écologiques et politiques.

Recrutements 2026


Sur le premier semestre 2026, compte tenu de la hausse de notre activité, l’équipe va s’agrandir de nouveau et nous planifions de recruter : 

– un·e responsable de rayon (CDI à temps plein avec au moins 3 ans d’expérience professionnelle ; salaire de 120% à 140% du SMIC selon expérience, profil et motivation)

– un·e étudiant·e pour nous aider le samedi principalement et pendant les vacances scolaires (10 à 16h/ semaine, salaire de 110% du SMIC) et pour une durée souhaitée d’au moins deux ans.


Nous publierons les offres d’emplois sur le site de France Travail en début d’année. Si vous ou quelqu’un de votre entourage pourrait être intéressé, n’hésitez pas à anticiper et nous transmettre un CV et une lettre de motivation (les deux documents sont obligatoires pour que la candidature soit étudiée).


Alors que des enseignes comme Grand Frais passent de main en main (l’enseigne vient d’être rachetée par un fonds d’investissement, américain cette fois-ci, en savoir plus  ici) avec des promesses de création d’emplois à la clé dont se félicitent les médias des groupes LVMH et Bolloré, rappelons que : 

  • Un emploi créé en grande surface en détruit en moyenne 3 dans le petit commerce indépendant (moyenne admise par les analystes qui se sont penchés sur le sujet, en savoir plus)
  • Des concepts comme celui de Grand Frais sont marketing et font payer cher des produits de qualité comparable à ceux trouvés dans les supermarchés traditionnels, et qui sont pour bonne partie importés au meilleur prix d’un peu partout dans le monde. Et ça marche, la rentabilité est au plus haut et les fonds d’investissement se disputent le rachat de l’enseigne ! Au détriment des équipes en magasin qui sont en souffrance et ne peuvent se syndiquer (en savoir plus ici) et en dépit des multiples rappels de produits qui ont lieu chaque année et encore là, à la veille des fêtes de Noël… (Saumon fumé contaminé à la listéria, en savoir plus).
  • Une coopérative comme la nôtre, qui appartient aux personnes qui y travaillent, est à l’abri des achats/reventes et de toute forme de spéculation. Notre fonds de commerce ne se valorise pas car 50€ détenus aujourd’hui dans le capital du magasin ne vaudra jamais plus de… 50€. Un capitaliste ne sera donc jamais intéressé par une coopérative ! C’est d’ailleurs la raison pour laquelle l’État et le MEDEF n’accordent aucun crédit ni soutien à ces formes d’entreprises.


En tant que client·e ou salarié·e, se renseigner et choisir la bonne entreprise ou le bon commerce reste plus que jamais un moyen fort, parmi d’autres, de rejeter ce monde capitaliste et toutes les formes de violences qu’il engendre.

Perspectives 2026


Parmi les projets qui sont d’ores et déjà à notre agenda pour 2026, citons :


  • Densification de notre offre issue du commerce équitable : depuis quelques mois, La COOP Villaroise figure parmi les premiers magasins de France à être devenu Magasin Ambassadeur Bio Partenaire. Notre mission est de développer progressivement notre gamme de produits disposant de ce précieux label, un des plus fiables et aboutis en matière de commerce équitable avec les producteurs. Cette mission est centrale lorsqu’on sait qu’un agriculteur sur cinq vit sous le seuil de pauvreté en France (2 fois plus que la moyenne nationale) et que leurs revenus ont chuté de 40% en 30 ans (source : Ministère de l’agriculture). Des chiffres pour lesquels on ne soupçonne pas l’extrême violence et précarité que cela implique pour celles et ceux qui nous nourrissent.


  • Densification de nos partenariats avec les autres SCOP1 et SCIC2 : nous intégrerons dans notre offre en magasin de plus en plus de produits issus de sociétés coopératives (SCOP ou SCIC). Lutter contre les violences sociales, salariales et écologiques du capitalisme passe aussi par le soutien mutuel entre toutes celles et ceux qui proposent, comme nous, d’autres modèles de sociétés. Dans notre prochaine lettre d’informations, nous vous présenterons 2 nouvelles entreprises qui vont rejoindre nos rayons en début d’année, ainsi qu’un panorama de toutes celles avec qui on travaille déjà.


  • Transformation de La COOP Villaroise en SCIC2 en 2027 ?  Actuellement sous format SCOP1, nous étudions l’opportunité de basculer le magasin en coopérative de type SCIC2. Des réunions d’informations et d’échanges seront proposées à nos clients et nos partenaires en 2026 pour en discuter. L’idée étant de pérenniser le magasin (réduire les dépendances à une petit nombre de personnes), de l’ouvrir davantage encore à l’ensemble de ses parties prenantes (salarié·es, client·es, producteurs, partenaires locaux, associations etc.) et de franchir un nouveau cap en matière de coopérations locales. Bref, l’idée est de transformer le magasin en un véritable outil d’intérêt collectif à la main de toutes celles et tous ceux qui souhaiteront s’y impliquer et voir La COOP Villaroise perdurer dans le temps. Nous vous en reparlerons.


  • Lancer une expérimentation locale de Sécurité Sociale de l’Alimentation (SSA) : en interne au magasin dans un premier temps (les réflexions sont en cours) en attendant que nos « représentants » politiques s’emparent de ce sujet on ne peut plus puissant en matière de justice sociale et écologique.


  • Développer notre partenariat avec Bouche & Cœur, l’association d’aide alimentaire de Guyancourt. Nous rencontrons leur équipe fin janvier pour discuter plus amplement de leurs besoins, en produits frais et de qualité notamment, mais aussi en bénévoles.


1 SCOP (Société COopérative et Participative) : entreprise qui appartient aux salarié·es qui y travaillent et dans laquelle les décisions sont prises collégialement et les gérants élus (et révocables) par l’assemblée des sociétaires. La démocratie y est centrale puisqu’une personne = une voix, quelque soit le montant du capital détenu dans l’entreprise. Les bénéfices, fruit du travail du collectif, sont distribués équitablement entre chacun. Aucun actionnaire n’est à rémunérer.


2 SCIC (Société Coopérative d’Intérêt Collectif) : format plus récent, cousin des SCOP, il se différencie notamment par les possibilités d’élargissement du sociétariat. Quand les SCOP sont principalement organisées autour de l’équipe salarié·e, les SCIC intègrent en plus l’ensemble des autres parties prenantes à l’activité de l’entreprise (clients, fournisseurs, partenaires, associations locales…). Celle-ci a une mission d’intérêt collectif et un but lucratif limité.


Nous aider à poursuivre le développement de La COOP

Le bouche-à-oreille de nos client·es est de loin ce qu’il y a de mieux ! Et pour cela nous vous proposons en magasin quelques outils complémentaires comme notre carte cadeau, notre carte de parrainage, notre sac cabas aux couleurs du magasin, ou encore des tracts et cartes de visite.


Si ce n’est pas déjà le cas et si vous pouvez vous le permettre, vous pouvez aussi choisir de faire vos courses uniquement chez nous ! Comme plusieurs d’entre vous qui nous ont confié avoir fait ce choix par conviction militante et en soutien au projet et aux valeurs portées par La COOP.


Merci d’être présent·es à nos côtés. L’aventure continue et RDV en 2026…

­
­

Rejoignez une AMAP en 2026 !

C’est quoi une AMAP ?


Une Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne (AMAP) est un partenariat entre un groupement d’habitant·es et un·e paysan·e ou une ferme. Pour le ou la paysan·ne, l’AMAP est une alternative économique qui lui permet de maintenir son activité grâce à l’engagement financier à l’avance. Pour les habitant·es, l’objectif est d’obtenir des produits bio et locaux en direct du producteur et cultivés dans l’esprit d’une agriculture paysanne.


Dans une AMAP, un contrat est signé entre les bénéficiaires (les amapien·nes) et le ou la paysan·e pour la vente régulière des produits qu’il ou elle cultive. Dans celui-ci, le producteur ou la productrice s’engage à distribuer aux amapien.ne.s une part de récolte à intervalle régulier et les Amapien.ne.s s’engagent, en retour, à financer la production du/de la paysan.ne.


Avant l’ouverture de La COOP, presque tous les membres de notre équipe étaient adhérents d’une AMAP à Guyancourt !


L’AMAP du quartier des Saules à Guyancourt


Jean-Luc (photo ci-dessous), maraîcher bio à Magny-Les-Hameaux, en est le producteur. Nous lui donnons ici la parole pour qu’il vous présente le fonctionnement de son AMAP.

Bonjour, je m’appelle Jean-Luc Damoiseau et je suis maraîcher bio à la ferme de la Closeraie. Cette ferme se situe à Magny-les-Hameaux et regroupe plusieurs personnes autour du maraîchage, de l’apiculture, de l’arboriculture et de l’élevage.

Les légumes que je produis sont commercialisés à 98% en AMAP. Il arrive aussi qu’ils se retrouvent en vente à La COOP Villaroise lorsque les productions dépassent les besoins de mes AMAP !

Pour moi, qui suis maraîcher, l’avantage de ce principe de commercialisation est la visibilité sur l’année du chiffre d’affaires et la possibilité d’avoir un revenu lissé, en plus d’être sûr de vendre la totalité de ma production. Du côté des amapien.ne.s, l’assurance de manger des légumes bio, locaux et de saison, et ce presque toute l’année !

Je suis en capacité de produire une quarantaine de paniers de légumes par semaine et je les distribue dans deux AMAP : une à Elancourt (l’AMAP Des Racines Et Des Graines) et une autre sur Guyancourt (l’AMAP Des Saules). Il reste encore 5 contrats à pourvoir sur ces deux AMAPs.

Pour l’AMAP des Saules, la distribution se fait chaque mardi soir de 18h30 à 19h30 dans le quartier des Saules. L’été nous sommes dehors sur le mail des Saules, devant la jolie boutique d’Artisans du Monde, et l’hiver nous avons la chance de pouvoir nous réfugier à l’abri et au sec dans la salle commune du quartier.


Le prix du panier est de 24€ par semaine ce qui revient à 1200€/an (des tarifs différenciés en fonction des revenus font varier ce montant). Il est possible de fractionner le paiement par chèque jusqu’à 6 fois. Il est également possible de s’engager sur un demi-contrat : un panier de 24€ chaque quinzaine, soit 600€/an.


Si vous souhaitez en savoir plus, ou venir voir à quoi ressemble une distribution, contactez moi sur amap-les-saules@ouvaton.org. Au plaisir !

­
Mentions légales. Blossom Chic - Développé par Blossom Themes.Propulsé par WordPress.